Les albums de Tintin furent très tôt traduits (à partir de 1952)
dans la plupart des grandes langues du monde. Très tôt aussi apparurent
les premières « traductions régionales ».
On regroupe sous
cette appellation les traductions dans des parlers qui ne sont pas les
langues officielles d’un pays, mais qui restent pratiquées dans une «
région » par les anciens, les amoureux des traditions locales ou les
défenseurs d’une identité régionale mise à mal par les centralismes
modernes.
Les premières traductions du genre furent le catalan
et le basque, en Espagne ; le breton et l’occitan en France. S’y
ajoutèrent par la suite le frison, le bernois, le féroïen, l’asturien…
et, plus près de nous, l’alsacien, le corse, le gaumais (lorrain), le
gallo, le picard etc.